Yprésien

Dans l'article d'aujourd'hui, nous souhaitons explorer le sujet de Yprésien en profondeur. Tout au long de l'histoire, Yprésien a joué un rôle fondamental dans divers domaines, de la politique à la science, en passant par la culture et l'art. C’est un sujet qui a suscité débats et controverses, mais qui a également été une source d’inspiration et d’innovation. Dans cet article, nous analyserons les différents aspects liés à Yprésien, de ses origines à son impact sur la société actuelle. Avec des entretiens d'experts, des recherches récentes et des réflexions personnelles, nous plongerons dans le monde passionnant de Yprésien pour mieux comprendre sa pertinence et son influence dans le monde contemporain. Ne manquez pas cette visite fascinante de Yprésien !

Yprésien
Notation chronostratigraphique e4
Notation française e4
Notation RGF e4
Stratotype initial Drapeau de la Belgique argile d'Ypres
Stratotype courant 25° 30′ 00″ N, 32° 31′ 52″ E
Niveau Étage / Âge
Époque / Série
- Période / Système
-- Érathème / Ère
Éocène
Paléogène
Cénozoïque

Stratigraphie

DébutFin
Point stratotypique mondial 56,0 Ma Point stratotypique mondial 47,8 Ma

Subdivisions

Paléogéographie et climat

Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de Téthys à l'Yprésien

L'Yprésien est l'étage le plus ancien de l'époque Éocène (Cénozoïque). Il s'étend de 56,0 à 47,8 millions d'années. Il fut défini par André Dumont en référence à la ville d'Ypres en Belgique.

L'Yprésien vit apparaître les premiers primates et les premiers équidés.

Il est parfois décomposé en :

Le maximum thermique du passage Paléocène-Eocène se trouve à la transition entre le Thanetien et l'Yprésien.

Identification historique

Cet horizon géologique doit son nom à la ville d'Ypres, en Belgique, où l'on en a reconnu les premières strates caractéristiques. C'est André Hubert Dumont, qui les décrivit le premier, en 1850 ; toutefois, l'étage yprésien, tel qu'on le caractérise aujourd'hui, n'a plus qu'un lointain rapport avec celui de Dumont, puisqu'il embrasse une période de l'histoire géologique beaucoup plus brève.

Définition et site stratigraphique de référence

La Terre à l'Yprésien

La base de cet étage est définie par une anomalie des isotopes du carbone (carbon isotope excursion) ; la strate ultime coïncide avec l'apparition des foraminifères du genre Hantkenina. Le site stratigraphique de référence est l'horizon de Dababiya, dans les environs de Louqsor, en Égypte.

Selon la définition de Hottinger et Schaub (1960), corroborée par les observations de nombreux auteurs subséquents, « l'Ilerdien désigne l'ensemble des couches nummulitiques paléocènes dans les Pyrénées orientales attribuées jusqu'ici au Lutétien inférieur et à l'Yprésien » ; il débuterait par la zone à Alveolina cucumiformis, suivie par celle à Alveolina corbarica (marnes bleues) et se terminerait par la zone à Alveolina trempina (grès à huîtres).

L'Yprésien dans le monde

En Europe, l'argile yprésienne est un dépôt sédimentaire du nord de la France et de la Belgique. Elle est géologiquement identique à l'argile de Londres.

En Amérique du Sud, trois sous-périodes composent l'éocène inférieur :

Notes et références

Notes
  1. Les observations de Hottinger et Schaub (1960) sont corroborées par celles de plusieurs auteurs :
    • Maurice Gottis et Mauricette Veillon, « Réflexions sur la stratigraphie de l'Éocène marin de l'extrémité orientale du bassin d'Aquitaine », Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 102, no 1,‎ (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]).
    • Miquel Crusafont Pairó, Marco de Renzi et Eduard Clavell, « Les grands traits d'une coupure Crétacé—Paléocène—Éocène au Sud des Pyrénées (Isabena) » (Colloque sur l'Éocène, Paris, 21-22 mai 1968), Mémoire du BRGM, vol. 1 (trois volumes : vol. 1 : 742 p. ; vol. 2 : 187 p. ; vol. 3 : 447 p.), no 58 ou 69,‎ , p. 591-596 (présentation en ligne).
    • François Kromm, « Répartition des faciès et position stratigraphique des formations ilerdiennes en Catalogne orientale » (Colloque sur l'Éocène, Paris, 21-22 mai 1968), Mémoire du BRGM, vol. (trois volumes : vol. 1 : 742 p. ; vol. 2 : 187 p. ; vol. 3 : 447 p.), no 58 ou 69,‎ , p. 209-217 (présentation en ligne).
    D'autres spécialistes, Michèle Massieux, Jean-Claude Plaziat, Françoise Vila-Bentot semblent avoir adopté les nouvelles assignations de l'échelle stratigraphique. Voir Bessière et al. 1978, p. 6.
Références
  1. André Dumont, « Rapport sur la carte géologique du Royaume », Bulletins de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, 2e série, no 16,‎ , p. 351-373 (présentation en ligne, lire en ligne sur orbi.uliege.be, consulté en ).
  2. Étienne Steurbaut, « Ypresian », Geologica Belgica, Bruxelles, vol. 9, nos 1-2,‎ , p. 73-93 (présentation en ligne, lire en ligne sur popups.uliege.be, consulté en ).
  3. (en) Christian Dupuis, Marie-Pierre Aubry, Étienne Steurbaut, William A. Berggren, Khaled Ouda, Roberto Magioncalda, Benjamin S. Cramer, Dennis V. Kent, Robert P. Speijer et Claus Heilmann-Clausen, « The Dababiya Quarry Section : lithostratigraphy, clay mineralogy, geochemistry and paleontology » (chap. 3), Micropaleontology, New York, vol. 49, no 1, supplément,‎ , p. 41-59 (ISSN 0026-2803, lire en ligne [sir academia.edu], consulté en ).
  4. (de) Lukas Hottinger et Hans Peter Schaub, « Zur Stufeneinteilung des Palaeocaens und des Eocaens. Einführung der Stufen Ilerdien und Biarritzien », Eclogae Geologicae Helvetiae, vol. 53, no 1,‎ , p. 453-479.
  5. Gilbert Bessière (terrains du Paléozoïque), Michel Lenguin (terrains du Mésozoïque à l'Actuel, cultures), Jean-Pierre Marchal (hydrogéologie) et Jacques Barruol (autres rubriques et coordination des textes), Notice explicative de la carte géologique au 1/50000 « Limoux » no 1059, Orléans, BRGM, , 17 p. (lire en ligne sur ficheinfoterre.brgm.fr). Voir p. 6.

Bibliographie

Liens externes