Dans le monde d'aujourd'hui, Quid (ouvrage) est un sujet qui devient de plus en plus pertinent. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou social, Quid (ouvrage) a su susciter l'intérêt d'une grande variété d'individus et d'organisations. Son impact s’est reflété dans divers domaines, de la technologie au divertissement, en passant par la santé et l’éducation. Dans cet article, nous explorerons Quid (ouvrage) en profondeur, en analysant ses implications, ses défis et ses solutions possibles. De plus, nous examinerons comment Quid (ouvrage) a évolué au fil du temps et son impact sur la société moderne.
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Le Quid est un ouvrage encyclopédique français en un seul volume à parution annuelle, de 1963 à 2007, qui avait l'ambition de rassembler sous une forme très condensée, souvent en style télégraphique et avec maintes abréviations, le maximum d'informations chiffrées sur les faits les plus variés. Il était divisé en plusieurs grandes rubriques (personnalités, médecine, arts, États et territoires, vie quotidienne, sports, etc.) qui n'étaient généralement pas disposées dans le même ordre d'une année sur l'autre. Créé par Dominique Frémy en 1963, il en était l'auteur accompagné de sa femme Michèle Frémy.
Son premier slogan, « Tout sur tout… et un peu plus que tout », a été remplacé par « Tout sur tout… tout de suite. »
La première édition paraît chez Plon en ,, tirée à 20 000 exemplaires ; elle a la taille d'un livre de poche de 632 pages, sans aucune illustration. Outre une table des matières succincte, le Quid comporte un index de dix pages. L'auteur le présente comme un ouvrage « complet, actuel, pratique et facile à consulter ». Il annonce une réédition annuelle. L'édition suivante, parue au troisième trimestre 1964, d'un format à peine plus grand, atteint 824 pages et se présente sous une reliure cartonnée.
Le Quid est d'abord édité aux éditions Plon (1963 à 1974) puis aux éditions Robert Laffont (1975 à 2007). L'encyclopédie grossit régulièrement pour atteindre le volume d'un gros dictionnaire : plus de 2 200 pages pour l'édition 2007. Les dernières éditions sont cosignées par Michèle Frémy, l'épouse de Dominique Frémy.
Étant moins cher qu'une encyclopédie en plusieurs volumes, les ventes oscillent 300 000 et 400 000 exemplaires en moyenne dans les années 1990. Et presque un acheteur sur cinq achète la nouvelle édition chaque année,.
L'encyclopédie a eu pour partenaires RTL (de 1970 à 2003 et en 2006), Europe 1 (en 2004, 2005 et 2007), LCI (en 2006) et I-Télé (en 2007).
Face à la concurrence d'Internet, les ventes baissent les dernières années,. Le contrat qui lie Robert Laffont à l'auteur et à la Société des encyclopédies QUID étant arrivé à échéance, l'édition 2008 ne paraît pas en librairie. En 2007, Dominique Frémy annonce que le Quid ne sera plus édité sur papier, victime de la disponibilité gratuite des informations sur Internet. La dernière édition est donc celle de 2007.
Sous la direction de Fabrice Frémy, fils du créateur, Quid a créé un site Web dont l'accès était en grande partie réservé aux détenteurs de l'édition papier jusqu'en .
La version en ligne, communément nommée Quid.fr, a ensuite été disponible en ligne gratuitement. Elle comprenait :
En 2007, le site recevait chaque mois environ 1 million de visiteurs uniques, mais il restait déficitaire. Il est inaccessible depuis .
En , les éditions Robert Laffont lancent Quid Magazine, un bimestriel « no 1 pour tout savoir », mais qui ne connaîtra qu'un numéro.
Les sociétés des encyclopédies Quid et Robert Laffont ont été condamnés le par le tribunal de grande instance de Paris, puis relaxés le par la cour d'appel de Paris, en raison de la présentation du génocide arménien de 1915 dans les éditions 2002, 2003 et 2004, en présentant les positions turques et arméniennes sur l'événement.
En 2001 et 2002 déjà, le Quid avait été poursuivi pour avoir mentionné sans commentaire, dans l'article sur Auschwitz, une « évaluation » du négationniste Robert Faurisson qui sous-estime le nombre de victimes du camp d'extermination, d'un facteur 10 par rapport au nombre communément admis par la majorité des historiens,,. La promesse faite par les éditeurs du Quid de retirer ce chiffre de l'édition 2003 n'a pas été tenue. Ce chiffre a finalement été retiré à partir de l'édition 2004. Il était présent depuis 1997. Il clôturait un passage de l'article « Auschwitz » énumérant une liste d'évaluations du nombre de victimes. Cette liste est en fait intégralement recopiée d'un tract négationniste de Faurisson paru en 1995 et visant à discréditer les témoignages et les études sur Auschwitz,.
Pour Gilles Karmasyn, « l'examen attentif du contenu de l'encart du Quid sur les révisionnistes révèle une complaisance et surtout un silence, ou plutôt un camouflage systématique sur tous les éléments négatifs du « révisionnisme » (notamment ses aspects antisémites et frauduleux) qui confirment le diagnostic de l'infiltration du Quid par un sympathisant négationniste. »
Dans un article du Nouvel Observateur daté du de Jean-Claude Zylberstein, il est fait plusieurs reproches à Dominique et Michèle Frémy, dont le désordre des rubriques ainsi que le choix des personnalités incluses dans le Quid 1979, la part des artistes de variété étant jugée trop importante par rapport aux scientifiques et philosophes. Toutefois, Zylberstein apprécie que le Quid regroupe de nombreux renseignements dans un volume restreint pour un prix modéré.