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Marcel Le Roy, dit Finville, né le à Quimerc'h (Finistère) et mort le à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un agent secret français travaillant pour le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage. Sa carrière est remplie d'exploits, même si son rôle dans l'affaire Ben Barka entache sa réputation. Ses mémoires font scandale.
Marcel Le Roy est médaillé de la Résistance, croix de guerre 1939-1945 et chevalier de la Légion d'honneur.
Le Roy-Finville a joué un rôle clé dans l'affaire Ben Barka en tant qu'officier traitant d'Antoine Lopez, un collaborateur du général Oufkir, le ministre de l'intérieur marocain, chargé, selon ses dires, de toutes les affaires « délicates » du roi Hassan II dans le but de protéger la monarchie (bien qu'il sera quelques années plus tard le cerveau du coup d'État des aviateurs où il tentera d'abattre l'avion royal transportant le monarque). Oufkir est l'ennemi de Mehdi Ben Barka, opposant au régime. Bien que Le Roy-Finville n'ait pas participé directement à l'enlèvement de Ben Barka, sa passivité face au complot et son manque de transmission d'informations précises à ses supérieurs ont suscité des questions. Il est alors suspendu de ses fonctions en janvier 1966 et incarcéré à la prison de la Santé pendant quatre mois. Malgré cela, lors du procès, Le Roy-Finville a été blanchi et a conservé son honneur, bien qu'il ait été suspendu de ses fonctions et inculpé de « non-dénonciation de crime ».
Malgré que son honneur ait été rétabli, Marcel Le Roy-Finville, échoue à faire annuler sa révocation du Sdece par le Conseil d'État. Pourtant, il était estimé comme un élément de grande valeur au sein de l'organisation, considéré comme « dévoué, compétent, efficace ».
En 1980, à 60 ans, probablement pour se venger ainsi que se défendre, il fait paraître son autobiographie qui fait scandale,. Jamais jusqu'alors, un ancien fonctionnaire français des services de renseignement n'avait osé raconter le quotidien du métier d'espion.