Dans cet article, nous explorerons et analyserons Carrefour (hebdomadaire) en profondeur. De son histoire à son impact sur la société actuelle, nous aborderons tous les aspects pertinents liés à ce sujet. Avec une approche multiforme, nous aborderons tout, des perspectives historiques et culturelles aux discussions contemporaines et aux projections futures. Carrefour (hebdomadaire) est un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes et a suscité des débats et des réflexions dans divers domaines. Rejoignez-nous dans ce voyage de découverte et de compréhension de Carrefour (hebdomadaire).
Carrefour | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Périodicité | hebdomadaire |
Genre | Presse nationale |
Date de fondation | |
Date du dernier numéro | 1986 |
Ville d’édition | Paris |
ISSN | 2015-1578 |
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Carrefour est un hebdomadaire d'inspiration démocrate-chrétienne, puis gaulliste après 1947, né après la Libération de Paris, comme émanation du mouvement de résistance du Groupe de la rue de Lille, dans la continuité des Cahiers du travaillisme français, publiés clandestinement. Carrefour est publié de 1944 à 1986, de façon hebdomadaire jusqu'en 1977, puis trimestrielle de 1979 à 1986.
Après la Libération, Carrefour est animé par Emilien Amaury, Robert Buron, Félix Garas, et Yves Helleu. Henri Hell est le critique littéraire. Le secrétaire général est Jean Sangnier. Le journal, né dans la Résistance, bénéficiant de signatures prestigieuses, demeure une référence forte après la guerre.
L’article de François Mauriac Servir la France ressuscitée, en tête du premier numéro, en donne le programme : après avoir salué « les quotidiens libres » renaissant à la lumière « depuis une semaine, dans la fièvre de Paris qui pourchasse la Wehrmacht », le rôle du journal est dans « une vaste synthèse », de permettre « à ses lecteurs de reprendre contact avec les réalités françaises et étrangères ».
Carrefour s'est singulièrement transformé au terme d'une longue évolution partant du tripartisme induit par la Résistance et qui le conduisit du gaullisme inconditionnel sous la Quatrième République à une sympathie affirmée pour l'OAS et l'Algérie française sous la Cinquième République.