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The Economist est un magazine d'actualité hebdomadaire britannique fondé en 1843. Imprimé sur plusieurs continents, il est l'un des hebdomadaires de référence à l'échelle mondiale.
Il couvre l'ensemble de l'actualité internationale et traite de questions économiques, politiques, sociales, et culturelles. Il accorde également des interviews à des dirigeants politiques comme Barack Obama[3], Emmanuel Macron[4], Ranil Wickremesinghe[5] ou Lula Da Silva [6].
La ligne éditoriale du journal est généralement considérée comme proche du patronat et des milieux financiers internationaux. Karl Marx l'a décrit comme l'organe européen de l'aristocratie financière[7].
The Economist est toutefois reconnu pour la qualité de ses analyses et de ses commentaires.
Il se présente comme centriste favorable au libéralisme économique (mondialisation, libre-échange) et au libéralisme politique (démocratie libérale, liberté de la presse)[8],[9]. Il dit s'inspirer de la pensée de John Locke, David Hume, Adam Smith et John Stuart Mill[10].
The Economist a été décrit comme « le journal le plus influent du monde » de par le nombre important de personnalités que compte son lectorat[11],[12],[13].
Propriété de The Economist Group, il est majoritairement détenu par la famille Agnelli [14] avec une participation minoritaire des familles Rothschild, Cadburry et Shroders.
Sa rédactrice en chef actuelle est Zanny Minton Beddoes.
Le journal affirme « prendre part dans une compétition impitoyable entre l'intelligence, qui nous pousse à aller de l'avant, et une ignorance craintive et indigne entravant nos progrès »[15],[Note 1].
À cette fin, l'entreprise affirme qu'elle respecte une stricte indépendance et intégrité dans tous les services qu'elle propose[16].
L'Obs et Le Monde diplomatique le citent comme l'hebdomadaire « le plus influent du monde »[17].
Pour des raisons commerciales, le journal The Economist exagère sa propre qualité [18]. Il a déjà fait des campagnes commerciales en se revendiquant comme le journal des gens intelligents[18].
Selon James Fallows "Leur force vient de leur arrogance. Ce journal touche un lectorat américain qui est facilement impressionné par un accent britannique et un style d'Oxbridge[19]"
The Economist est la marque phare de The Economist Group dont il est une filiale. L'entreprise a son siège à la City de Westminster à Londres.
Entre 1928 et 2015, le groupe est détenu à hauteur de 50% par la Maison d'édition Pearson. En 2015, Pearson met en vente ses participations dans The Economist [14].
Via sa Holding Exor, la famille Agnelli devient le premier actionnaire de The Economist avec 43,4% du capital. Les grandes familles britanniques déja présentes au capital, comme les Rothschild, Cadbury et Shroders, voient leur participation augmenter.
Le fonctionnement de The Economist Group est relativement original.
Il est doté de
Les Trustees ont pour unique objectif d'être les garants de l'indépendance de la rédaction par rapport aux familles actionnaires. Le conseil d'administration, qui représente les actionnaires, n'a pas d'autorité sur eux.
Seuls les Trustees ont le pouvoir d'approuver le directeur ou la directrice de la rédaction.
Les Trustees sont aussi les seuls qui peuvent approuver le nom du Président du Conseil d'Administration.
Nom | Statut | Qui est-ce |
Baroness Bottomley of Nettlestone PC, DL | Trustee | Issue de la noblesse britannique
Membre du Gouvernment Thatcher |
Dame Alison Carnwath | Trustee | Issue de la noblesse britannique
Présidente du Comité d'Audit de Zurich Assurance |
Tim Clark | Trustee | Ancien avocat d'affaires du cabinet Slaughter and May
Consultant chez Hudson Sandler |
Lord ODonnell CB, KCB, GCB, F | Trustee | Issu de la noblesse britannique
Conseiller en communication du Premier Ministre John Major et ancien représentant du Royaume-Uni auprès du FMI. |
En 2015, la rédaction du magazine comptait 97 journalistes et éditorialistes. Parmi ceux-ci, une soixantaine travaillent à son siège à Londres[17]. Les États-Unis sont le pays étranger comportant le plus de journalistes de The Economist, 12 d'entre eux y étant basés.
Les autres journalistes sont répartis à travers le monde : France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Mexique, Brésil, Pérou, Égypte, Liban, Inde, Singapour, Chine, Corée du Sud et Japon[20]. En , Zanny Minton Beddoes devient le 17e rédacteur en chef de The Economist et la première femme à occuper ce poste[17],[21],[Note 2].
À l'inverse de la grande majorité des journaux actuels, aucun journaliste ne signe ses articles, même le nom rédacteur en chef n'est pas mentionné dans un signat[22].
The Economist justifie cet anonymat par la volonté de ne s'exprimer que par une seule voix commune, définie lors de réunions hebdomadaires, plutôt que par une multitude de voix aux opinions diverses : dans une sorte de « centralisme démocratique », chaque article devient une « uvre collective »[17].
De plus, le journal considère que le contenu importe plus que l'auteur[23].
Enfin, les articles sont vérifiés avec minutie par le service de documentation. Zanny Minton Beddoes précise que « le sens collectif des valeurs serait diminué si nous renoncions à l'anonymat[17]. » Ce principe comporte néanmoins certaines exceptions, notamment à l'occasion de certains articles et dossiers spéciaux ou quand la critique d'un livre risque de créer un conflit d'intérêts. Depuis la création de la publication, un « guide du style » immuable reste imposé à l'ensemble des journalistes, renforcé depuis peu par une correction informatique du style de leurs écrits[17].
Sur l'échiquier politique anglais, The Economist se définit lui-même comme proche des radicaux, voyant dans l'« extrême centre » sa position historique. Walter Layton (en) qui fut rédacteur en chef de 1922 à 1938 et de 1944 à 1963 était membre du Parti libéral. De 1938 à 1944, le rédacteur en chef fut Geoffrey Crowther (en)[22].
Le journaliste américain Michael Lewis a vivement critiqué cet anonymat en 1991, considérant qu'il pourrait permettre de dissimuler le fait que certains articles soient écrits par de jeunes journalistes inexpérimentés[24]. Lessayiste John Ralston Saul a également dénoncé ce procédé, affirmant que l'anonymat a pour but de donner l'illusion d'un journal objectif alors que The Economist ne véhicule que des opinions.
The Economist est fondé par l'homme d'affaires écossais James Wilson en 1843 et paraît pour la première fois en septembre de la même année. Il est créé pour soutenir la campagne du patronat demandant l'abrogation des Corn Laws, lois protectionnistes sur les céréales, et pour promouvoir le libre-échange[1].
Son titre reflète alors cette orientation politique marquée, le terme « économisme » désignant à l'époque principalement le libéralisme économique. Bien que les Corn Laws soient abolies en 1846, le journal perdure, restant fidèle aux idées libérales de Wilson.
Karl Marx décrit The Economist comme « lorgane européen de l'aristocratie financière » [7]
Le journal se montre assez hostile envers les plus défavorisés, qu'il estime responsables de leur condition :
« Quand on voit leurs habitudes, leur ignorance, leur déférence envers les faux amis, leur confiance inébranlable dans une longue succession de dirigeants qui étaient autant de charlatans, nous ne pouvons pas les disculper. La nature les tient pour responsables de leur conduite, et pourquoi nen ferions-nous pas de même Nous les voyons souffrir et nous les déclarons fautifs »[25].
En 1847, il se montre favorable à l'usage de la force pour défendre les intérêts britanniques et défend ainsi la guerre contre la Chine et l'écrasement de la révolte des cipayes en Inde, allant jusqu'à relever avec satisfaction la « démonstration de force produite par les exécutions quotidiennes de mutins de tous grades ».
En 1861, Walter Bagehot devient son troisième rédacteur en chef. Il élargit le lectorat du journal en couvrant les questions politiques en plus des questions économiques et en montrant un intérêt particulier pour l'Amérique du Nord[1]. Néanmoins, jusqu'aux années 1930, le magazine demeure peu diffusé en dehors de Londres et vendu à moins de 10 000 exemplaires[26].
Fermement non-interventionniste, The Economist dénonce en 1877 la gestion de la famine en Inde par l'administrateur colonial Richard Temple qui a massivement fait importer du riz depuis la Birmanie pour sauver la population.
Le journal estime qu'il valait mieux les laisser mourir de faim. Il reproche à Richard Temple d'introduire ainsi l'idée auprès des « Indiens paresseux » que « c'est au gouvernement de les garder en vie »[27].
The Economist ne devient réellement un journal d'envergure internationale qu'après la Seconde Guerre mondiale.
Geoffrey Crowther, rédacteur en chef de 1938 à 1956, développe la couverture de l'actualité internationale par le magazine et créé une section dédiée exclusivement aux États-Unis. Alors que les ventes au Royaume-Uni stagnent durant les années 1960 et 1970, sa diffusion à l'international augmente régulièrement. Son logo est conçu en 1959 par Reynolds Stone, remplaçant l'écriture gothique d'origine[1]. La rédaction du journal établit son siège sur St. James's Street à Londres dans les années 1960[28].
Son tirage reste toutefois limité jusqu'aux années 1980, natteignant les 100 000 exemplaires qu'en 1970. Le magazine commence à être imprimé aux États-Unis en 1981[29]. Entre 1984 et 1992, son lectorat double pour atteindre les 500 000. Cette forte augmentation se maintient jusqu'aux années 2000, lui permettant d'être diffusé à plus de 1 000 000 exemplaires hebdomadaires[26].
En 2012, la Chine devient le second pays à se voir consacrer une section entière chaque semaine[30].
En 2015, Pearson, qui détenait la moitié du journal depuis 1928, cède ses parts au groupe italien Exor, qui devient le nouvel actionnaire principal du groupe[28].
La ligne éditoriale de The Economist est considérée comme proche du patronat et des milieux financiers.
Historiquement, il a défendu l'invasion militaire de la Chine par l'Empire Britannique. Il a qualifié d'irresponsable la décision de la Chine de refuser le libre-échange de l'Opium défendu par les hommes d'affaires anglais.
Partisan de l'intervention américaine au Viêt Nam, il a également soutenu et épousé certaines causes libérales en se montrant favorable à la décolonisation[31]. Le journal donne une couverture plutôt favorable au putsch du général Pinochet en 1973[32].
The Economist soutient l'invasion militaire de l'Irak en 2003
The Economist se présente comme « d'extrême-centre »[1] et comme partisan d'un libéralisme inspiré d'Adam Smith, de John Stuart Mill et de William Ewart Gladstone. Il affirme s'opposer à toute limitation injustifiée des libertés individuelles, qu'elles soient économiques ou personnelles[8]. Il prend position en faveur à la fois d'un libéralisme économique, notamment le libre-échange[33], la dérégulation des marchés[34], et d'un libéralisme sociétal, en défendant par exemple la légalisation des drogues[35] et le mariage homosexuel[36].
Le magazine affirme néanmoins être plus pragmatique qu'idéologue[8] et supporte parfois des mesures étatiques que il juge raisonnables, comme le contrôle des armes à feu[37] et une couverture de santé universelle[38].
The Economist a soutenu des dirigeants politiques conservateurs comme Ronald Reagan ou George W. Bush[39] ainsi que des démocrates (John Kerry, Barack Obama et Bill Clinton). Pour l'élection présidentielle américaine de 2020, The Economist apporte son soutien à Joe Biden, candidat du Parti Démocrate[40].
Lors de l'élection présidentielle d'avril 2007, le journal soutient Nicolas Sarkozy « faute de mieux » [41]
Avant la présidentielle francaise de 2012, The Economist estime "Si nous pouvions voter le 6 mai, alors nous voterions pour Nicolas Sarkozy[42]"
En 2017, il appelle à voter pour Francois Fillon ou pour Emmanuel Macron, avec une légère pour ce dernier [43].
En 2022, il soutient Emmanuel Macron [44]
En 2016, The Economist s'oppose clairement au Brexit qui divise l'Angleterre[17].
En 2008, il est clairement opposé à Silvio Berlusconi depuis les années 1990, il a appelé à voter pour Walter Veltroni.
Le , la revue médicale britannique The Lancet publie un article démontrant que le programme de privatisations massives et rapides des années 1990 dans les anciens pays communistes est lié à un effondrement soudain de l'espérance de vie (« près de cinq années entre 1991 et 1994 »)[45].
À la parution de l'article, The Economist, qui avait soutenu la « thérapie de choc », balaie ces critiques et affirme que The Lancet « se trompe quant au calendrier et à l'impact des réformes », et affirme que « la tragédie russe, c'est que les réformes ont été trop lentes, pas trop rapides »[46].
Dans leur livre The Body Economic: Why Austerity Kills, David Stuckler et Sanjay Basu décortiquent la réponse de The Economist à The Lancet. D'après eux : « en utilisant des chiffres lissés par période de cinq années - et en éliminant certaines sources pour leur en préférer d'autres -, les éditeurs du magazine écrêtent la courbe de la mortalité russe des années 1990. Un accroissement important et soudain se transforme alors en diminution progressive. () Si l'un de nos étudiants s'était rendu coupable d'une telle légèreté, nous l'aurions directement envoyé chez le doyen de la faculté »[47].
The Economist a régulièrement dénoncé le modèle social francais comme dangereux et trop anti-business.
En , The Economist est accusé par Arnaud Montebourg de s'en prendre trop régulièrement la France[48].
Le directeur du Nouvel Observateur a qualifié la rédaction de The Economist de talibans du libéralisme[49].
En , le mensuel de la gauche antilibérale Le Monde diplomatique publie un article critiquant ce qu'il appelle les contradictions, les manipulations et l'alignement de la ligne éditoriale du journal sur celle des gouvernements américains successifs.
Pour l'auteur, le libéralisme qui caractérisait The Economist à ses débuts a profondément changé : « libéré de laccusation de chauvinisme, le journal senthousiasme pour des campagnes militaires dont les justifications, quelles soient humanitaires, patriotiques ou économiques, lui auraient paru hautement suspectes à lépoque de la domination britannique. Son directeur actuel, formé dans les banques américaines, est un pur produit de cette nouvelle culture éditoriale où se mêlent le libéralisme des jours tranquilles et sa variante contemporaine »[22].